Jo qui rit, Léo qui pleure

Hier, un peu à la surprise générale, Didier Deschamps a rogné sur ses principes de conservatisme en appelant en équipe de France Jonathan Clauss à la place de Léo Dubois.

Voilà plus d’une saison que Jonathan Clauss brille à Lens et que Léo Dubois déjoue à Lyon, et pourtant, le sélectionneur de l’équipe de France continuait de fermer les yeux sur les performances du piston lensois. Hier, à l’annonce du sélectionneur, les larmes de champagne ont coulé sur le visage de Jo Clauss mais ce sont des larmes de tristesse qui coulaient sur les joues de Léo Dubois.

Hier, en Coupe d’Europe, pour montrer qu’il ne devait pas être enterré, l’ancien nantais a sorti un gros match face à Porto.

« Il a fait un grand match et on est tous fiers de lui », a déclaré Romain Faivre, avec qui Dubois montre de prometteurs automatismes. « Cela a été dur pour lui d’apprendre qu’il n’était pas retenu mais il a bien répondu en livrant une grosse prestation. »

Mais depuis, le latéral lyonnais a appris que Benjamin Pavard était forfait pour Covid, et l’espoir renait : « II n’est pas sélectionné ? Maintenant il va l’être, je pense », a ironisé son coach, Peter Bosz, en pensant au forfait de Benjamin Pavard.