Ignatius Ganago, bonne ou mauvaise pioche pour le FC Nantes ?

Son début de saison au RC Lens et son transfert vers le FC Nantes début septembre ne semblent pas avoir changé la donne concernant Ignatius Ganago. Après huit journées de championnat, les prestations de l’international Camerounais sont toujours en deçà de celles escomptées.

Ignatius Ganago a joué quatre rencontres avec le RC Lens pour un temps de jeu de 55 minutes et trois rencontres avec le FC Nantes pour un temps de jeu de 129 minutes. Sous les couleurs Nantaises, celui que l’on appelle plus Ganagoal depuis bien longtemps a marqué une fois et a délivré une passe décisive.

Le journal L’Équipe le considère comme un véritable flop de ce début de saison que ce soit avec le RC Lens ou le FC Nantes.

Arrivé de Lens, le dernier jour du mercato, l’attaquant n’a pas encore trouvé la bonne carburation. Il apparaît emprunté physiquement – ce qui peut s’expliquer par son temps de jeu inexistant avec les Sang et Or en début de saison. Mais il semble aussi avoir du mal à se situer sur le terrain et à être connecté avec ses équipiers lorsqu’il est aligné sur un côté.

« C’est un profil qu’on avait pas », s’était félicité Antoine Kombouaré. « C’est un joueur qui aime décrocher, prendre la profondeur. Il peut aussi démarrer les actions hors de la surface. Partout où il est passé, il a marqué. Je l’avais déjà repéré à Nice« .

Le joueur voulait franchir un palier : « À Lens, je n’ai pas forcément joué autant que j’aurais voulu, je n’ai pas été souvent titulaire. Maintenant, c’est à moi d’aller chercher ça, à l’entrainement, de franchir un cap, et je suis prêt à travailler fort pour réaliser de grandes performances. »

Ganago n’était pas présent dans le groupe Camerounais lors du dernier rassemblement contre l’Ouzbékistan la semaine dernière. Pour le moment, le compte n’y est pas et  il est sans doute un peu tôt pour tirer des conclusions et affirmer que son transfert est un flop. Le Fait est qu’il va devoir prouver très vite que son arrivée était justifiée. Antoine Kombouaré est  réputé pour son intransigeance, pas pour sa patience.