Franck Haise fait la Une de la page sports du Parisien

Franck Haise n’arrête plus de surprendre le monde du football pro. Une ascension fulgurante qu’il a tenté d’expliquer dans les colonnes du Parisien qui lui consacre une pleine page.

Il suscite beaucoup d’admiration. II nous dévoile sa méthode et sa personnalité au travers de différents thèmes :

Le groupe du RC Lens
C’est un groupe équilibré entre les générations. C’est un point sur lequel nous sommes attentifs avec Florent Ghisolfi. Pour faire simple, on tient à avoir un tiers de jeunes joueurs, un deuxième tiers constitué d’éléments qui commencent avoir un peu d’expérience
avec déjà une saison pleine ou un peu plus en Ligue l, et enfin un tiers de joueurs plus matures, dont font partie les cadres.
Cela crée de l’émulation et une dynamique.

Lens, cimetière des éléphants ?
Kakuta, Clauss, Sotoca etc … Peut-être qu’ils auraient préféré faire une meilleure carrière. Mais toujours est-il que ça fait leur force. Ils ont atteint ou sont proches de la trentaine et, ils ont réfléchi à leur parcours et pourquoi ça n’a pas fonctionné à
certains moments, et surtout pourquoi ça a fonctionné à d’autres et ce qu’il fallait faire pour que ça se répète.

Coach de Ligue 1 à 50 ans ?
Ces vingt dernières années, j’ai entraîné des jeunes, voire des très jeunes, et là je me retrouve auprès de professionnels qui ont entre 18 et 35 ans. ça m’a permis de ne pas décrocher car je les écoute, et je ne veux pas de barrière entre nous et me dire un matin : « Mais je suis complètement perdu au milieu de ces gars. » Je ne peux pas avoir d’amitié avec les joueurs. En revanche, j’ai beaucoup de respect et d’affection pour eux. Les aimer ce n’est pas non plus leur laisser faire n’importe quoi.

Management
Gueuler pour gueuler, ça n’est pas mon management.

L’avenir
Je ne sais pas où on en sera dans trois ou six mois, mais je suis très fier de cette équipe qui ose, qui a des lacunes, mais qui donne beaucoup.

Le Yoga
Le yoga me permet de déconnecter mon cerveau et de faire en sorte qu’il ne soit plus en ébullition.

Les nuits de Franck Haise
Je ne vais pas vous dire que j’ai un sommeil de plomb après les matchs, mais disons que c’est plus facile de s’endormir quand les résultats sont bons. Se mettre en off complet, ne pas toucher à l’ordinateur pour travailler, ça n’est pas simple mais j’essaie de couper une
journée ou deux-trois jours de temps en temps, notamment lors des trêves internationales ou l’on n’a pas de match programmé. J’aime le vin, mais aussi le cinéma et les documentaires ou les émissions qui vont me faire voyager.

Retrouvez l’interview complet dans la page sports du Parisien du jour.