Et si on parlait de l’arbitrage

Après trente-quatre expulsions en huit journées, soit une moyenne de 4.25 par journée, les critiques sur le niveau de l’arbitrage français sont fournies.

Par rapport aux autres championnat, Liga (3,50), Serie A (2, 14), Bundesliga (1,71) et Premier League (0,57), la France est le mauvais élève de la classe. (0,57). La semaine dernière, les coaches et des joueurs ont été invités par le corps arbitral pour parler du fonctionnement de la VAR (le RC Lens a décliné l’invitation) et beaucoup d’entre eux avaient protesté contre le caractère abusif de certaines expulsions.

Tony Chapron, l’ancien arbitre, pourtant souvent décrié quand il était en activité, donne lui-même un avis sans concession :

« Ils sont prisonniers de l’image et sont en panique, car ils se disent : ‘Si je le rate, ça va être vu par le VAR’. Si vous faites une image arrêtée, vous voyez que le joueur fautif a le pied sur le mollet. Donc, pour ne pas être recalés par la vidéo, ils donnent la plupart du temps directement des rouges, ni confirmés ni infirmés. Mais le problème tient surtout aux consignes mal comprises. » (L’Equipe)

Ce constat triste du niveau d’arbitrage à la française au sujet des expulsions peut également s’appliquer sur les autres phases de jeu, notamment sur la gestion des penalties. Le RC Lens a déjà souffert de décisions à l’emporte pièce avec une VAR étrangement absente.
Espérons au moins que cette réunion entre arbitres et clubs aura fait bouger les lignes et tirera vers le haut le corps arbitral français qui devient la risée de l’Europe du football.