Cette fois-ci, Lens a joué 90 minutes

Cela faisait bien longtemps que ça n’était pas arrivé. Habitués aux demi-matchs depuis début décembre, les Sang et Or ont livré face à Lyon une prestation complète.

Après une dizaine de minutes de round d’observation, la machine lensoise, faite de pressing et de cassage de lignes, s’est mise en route. Une prestation pleine d’intensité qui a mis le doute dans l’esprit des lyonnais, comme l’a reconnu le coach des Gones : « Lens a mis la pression en jouant en un contre un sur tout le terrain, c’était difficile pour nous. »

Alors que l’égalisation lyonnaise, juste avant la pause, aurait pu casser la dynamique lensoise, les Sang et Or sont revenus des vestiaires avec les mêmes intentions. Certes, Lyon a profité de la pause pour corriger le tir avec quelques réajustements techniques mais ce sont finalement les lensois, malgré une possession lyonnaise, qui se sont montrés les plus dangereux en seconde période. La lumière aurait même pu venir de Seko Fofana, en toute fin de rencontre, quand son tir, légèrement dévié par Lopes, s’est écrasé sur la barre transversale.

La constance dans le match, c’est ce qui avait le plus manqué aux lensois depuis la fin d’année dernière. Cette constance dans l’effort a été retrouvée hier. Il faudra maintenant bonifier ce bon résultat obtenu face à Lyon par une prestation identique à Angers le week-end prochain, histoire de perdre cette étiquette d’ « intermittents du spectacle ».