Formé en Côte d’Ivoire, Aruna Dindane a commencé sa carrière à l’Inconditionnel d’Adjamé, avant de rejoindre en 1994 l’Académie Mimosifcom, le centre de formation de l’ASEC Mimosas, alors dirigé par Jean-Marc Guillou.
Souhaitant lancer sa carrière internationale à l’été 2000, l’attaquant s’envole pour la Belgique où il rejoint le Royal Sporting Club d’Anderlecht. Lors de sa première saison au club, Dindane obtient son premier titre de champion de Belgique ; il dispute vingt-six rencontres en Jupiler League. Ses performances lui valent d’être appelé chez les Eléphants de Côte d’Ivoire. C’est lors de la saison 2003-2004 qu’Aruna Dindane explose. En vingt-cinq matches, il marque quinze buts, et est récompensé en étant nommé du soulier d’ébène, puis en obtenant le soulier d’or qui récompense le meilleur joueur du championnat.
L’année suivante est assez similaire, et Dindane obtient alors le titre de footballeur professionnel de l’année. En cinq années, Dindane inscrit soixante-sept buts en cent-soixante-quatorze matches.
En 2004, courtisé par de nombreux clubs, il signe à Lens pour 4 ans. Sa première année s’assimile à une catastrophe, il ne marque que six buts en vingt-huit rencontres, tarde à confirmer son potentiel et sème le doute dans la tête des dirigeants et des supporters. Les années suivantes seront mitigées, il alternera, le bon, le moins bon et les blessures dont les “ligaments croisés” qui l’ont éloigné des terrains durant 7 mois.
Plus que sa courbe de résultats comme buteur, l’ivoirien a surtout marqué son passage au RC Lens par sa beauté gestuelle, sa rapidité d’action, son côté “mobylette”, ses fulgurances qui l’ont rendu plutôt sympathique aux yeux de tous. Néanmoins, peu de supporters verseront une larme quand il fut prêté à Portsmouth en 2009 pour une fin de carrière en dents de scie où à nouveau il alternera le bon et le moins bon.
Retraité depuis 2013, l’ancien attaquant gère ses affaires et s’occupe de l’Association des footballeurs ivoiriens (AFI), dont il est secrétaire général.