Ce fut le cas la saison dernière, et plus encore dans le passé, le RC Lens a déjoué plus que de raison à domicile et souvent brillé à l’extérieur.
Depuis la reprise du championnat, les Sang et Or ont pris 7 points à l’extérieur et 2 à Bollaert. La saison 2021-2022 semble donc être lancée sur les mêmes bases, mais cette fois-ci, avec un Bollaert garni.
A l’unisson, les joueurs prétendent que le douzième homme lensois est un atout. La question est pourtant de savoir si la ferveur de Bollaert transcende les joueurs ou leur met une pression insupportable qui les fait douter.
Gregory Lallemand dans La Voix des Sports rappelle, avec exemples à l’appui, que dans les moments chauds de fin de saison, là où les matchs prennent du relief sur le plan émotionnel, le Racing n’a que rarement réussi à faire de Bollaert une véritable force. Seule l’année du titre à en fait échappé à cette règle maléfique.
N’oublions pas non plus le fait que les équipes visiteuses, peu habituées pour la plupart à de telles ambiances, trouvent à Bollaert les ressources nécessaires et la motivation pour se sublimer.
Tout ceci explique certainement pourquoi Lens tousse à la maison, pourquoi certains joueurs peu expérimentés perdent par instant leurs moyens et provoquent la faute qu’il faut ensuite payer cash.
Sans remonter plusieurs décennies en arrière, lors de l’entame du match face à St Etienne, le premier rendez-vous de la saison à la maison, à la première minute de jeu, alors que Bollaert est chauffé comme jamais, Jonathan Clauss ajuste mal sa touche vers Wooh, surpris, comme le reste des défenseurs qui laissent Wahbi Khazri ajuster Jean-Louis Leca.
Samedi, pour la réception du Losc, dans une ambiance qui frisera la folie, nous verrons si le groupe a appris de ses erreurs à domicile.