Bollaert : l’hormone du plaisir

Cet après-midi, la venue de l’AJ Auxerre sera le théâtre d’un nouveau guichets fermés, le 17èm de rang depuis le retour en Ligue 1 des Sang et Or.

Il faut dire qu’avec 9 victoires en 9 matchs à domicile, le RC Lens fait rêver et a convaincu les plus sceptiques. Interrogé par Joël Domenighetti de l’Equipe, Olivier Brochart, psychiatre à Liévin, tente d’analyser le phénomène :

« Le public transcende les joueurs. Ils sécrètent de l’endorphine, l’hormone du plaisir. Joueurs et spectateurs attendent de rejouer à Bollaert-Delelis. C’est devenu une bonne addiction, celle d’un marathonien qui fait ses 25 km quotidiens pour se sentir bien. »

« Chez moi, ça décuple ma puissance », avoue Jean-Louis Leca. « J’ai l’impression de me sentir comme un super héros. Les gens te poussent. Tu vois leurs visages déformés, parfois défigurés par la joie, le stress. Je ne pensais pas revivre ça après Furiani. »

Fort de ce soutien populaire, les lensois devraient ne faire qu’une bouchée des Auxerrois cet après-midi. Mais ça, c’est de la théorie, il ne se passe pas une journée sans qu’un « petit » vienne contrarier les plans d’un « gros ».