Sur les traces de Raphaël Varane, bienvenue chez le Ch’ti

Le journal La Provence consacre chaque jour, durant l’Euro, une page spéciale à un joueur de l’équipe de France. Aujourd’hui, c’est Raphaël Varane qui est mis à l’honneur.

Le journaliste du quotidien sudiste consacre exclusivement son article à la partie « Hauts de France » de la carrière du défenseur central avec quelques petites anecdotes comme celle de cette maladie de croissance qui aurait pu ruiner sa carrière :

Après la période de préformation, Raphaël Varane a tout naturellement intégré le Pôle espoirs de Liévin. Mais… « Sa première année là-bas a été difficile. II est resté un an sans jouer tellement il a pris de centimètres », rapporte Georges Tournay.
Le syndrome d’Osgood-Schlatter, affection touchant principalement les jeunes sportifs en pleine croissance, l’a terriblement fait souffrir du genou. « Au sein de cette structure, une personne s’occupe spécialement de la réathlétisation des jeunes et du travail individuel, ce que nous n’avions pas au Racing », poursuit-il.
« Cela lui a apporté énormément : ne pouvant plus jouer en compétition en raison de ses douleurs, il a pu travailler son mauvais pied (le gauche). Un mal pour un bien, en somme ».
La personne en question se nomme Victorien Boulon. En collaboration avec la cellule médicale, ce dernier a accompagné le futur Madrilène durant cette parenthèse forcée, coïncidant avec son adolescence.
« II était le même qu’aujourd’hui: sérieux, rigoureux, impliqué, toujours la recherche de la perfection, insiste cet assistant technique et pédagogique. Parfois, j’étais obligé de le ralentir car il était très exigeant envers lui-même. On a réalisé un gros travail sur I’utilisation de ses deux pieds. Je n ‘avais pas besoin de lui dire quoi faire, il savait déjà… »

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