Sa carrière de coach, le milieu du foot, Jean-Guy Wallemme dit tout !

L’ancien capitaine emblématique du RC Lens, Jean-Guy Wallemme est revenu pour So Foot sur sa carrière de footballeur, d’entraîneur, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a une dent contre Guy Roux.

En effet, Jean-Guy Wallemme a coaché l’AJ Auxerre de mars à décembre 2012, et il n’en garde pas un bon souvenir, car Guy Roux lui a mis des bâtons dans les roues, même après son départ :

« Aller au Congo en 2011, par exemple, c’était un bon choix. Mais derrière, j’ai cumulé avec Auxerre en cours de saison parce que Gérard Bourgoin me l’a demandé. Il était très lié au président congolais. Sur le moment, le cumul des postes ne posait visiblement de problème à personne. Mais quand j’étais au Congo, Guy Roux me cassait la tête, il faisait sa tambouille en interne. Donc j’ai dit à Bourgoin et Hamel, vous n’aviez qu’à mettre votre veto, mais c’est vous qui vouliez que je vienne. J’aurais peut-être dû choisir. Et je pense que Guy Roux m’a fermé quelques portes après coup. »

Alors que de nombreux footballeurs s’accordent à dire que le foot est une grande famille, Jean-Guy Wallemme ne le pense pas du tout, en témoigne ses dires :

« Mes amis foot ou hors foot ? Je n’en ai pas beaucoup. Ce sont plus des potes que des amis. On peut se croiser sur un banc de touche, mais sans jamais se poser davantage ensemble. C’est tellement éphémère dans ce milieu-là… En plus, on ne sait jamais si les relations se créent par intérêt ou pour l’aspect humain. »

Par contre, Jean-Guy affirme que le temps passe vite, qu’on ne le voit pas passer et surtout qu’on ne profite pas assez :

« La dernière fois que je suis allé à Lens, c’était malheureusement pour l’enterrement de Daniel. C’est ce qu’on disait avec les anciens de 1998 : on voulait fêter les 20 ans du titre, mais on n’a pas pu pour X raisons. Il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même. Sinon, tu ne revois les gens que quand il arrive une merde. Le décès de Daniel par exemple. C’est aussi la problématique du football : la vie passe super vite. Que tu gagnes un match ou que tu le perdes, tu passes immédiatement au suivant. Tu arrives en fin de contrat, tu te projettes immédiatement sur le suivant. Et là, tu arrives à 50 balais et tu te dis : ça fait 20 ans que je n’ai pas vu mes potes. »