L’arrivée d’Ignatius Ganago, transféré cet été de Nice à Lens, commençait à faire couler beaucoup d’encre.
Jamais transcendant durant les matchs de préparation, l’attaquant peinait à faire montre de son talent et ici et là, le mot « flop » commençait à circuler, d’autant que les dirigeants artésiens avait déboursé 6 millions d’euros pour l’acquérir.
Hier, il aura suffit de deux gestes de grande classe pour rassurer supporters et dirigeants. A la 4ème minute dans un premier temps, où il passe en revue la défense parisienne avant que son tir ne s’échoue sur le poteau et lors de son but, qu’il a construit seul, profitant d’une erreur du jeune gardien parisien.
A noter qu’en trois participations face au PSG, Ganago a déjà scoré trois fois.
L’avis du journal l’Equipe :
L’attaquant de Lens le plus dangereux. Buteur, après avoir exploité une relance totalement manquée de Bulka pour Verratti (1-0, 57′). II n’avait pas eu de réussite auparavant, son action individuelle qui a mis dans le vent la défense parisienne étant suivie d’une frappe qui a heurté le poteau du gardien parisien (IT). Sa puissance reste un atout. Remplacé par Jean (71′).
L’avis de La Voix Du Nord :
Son sens du sacrifice et du devoir a été récompensé, hier. Il avait manqué de peu une occasion en or à Nice, en ouverture (2-1). Cette fois, il ne s’est pas posé de question et a fait payer au PSG son dilettantisme. II est sorti logiquement sous les hourras de la foule. Une foule qui se dit, peut-être, que son prix n’avait finalement rien de déraisonnable.
