L’hebdomadaire France Football consacre aujourd’hui une double page pour mieux découvrir les deux entraîneurs bizuts de la Ligue 1, à savoir Jérôme Arpinon qui entraînera Nîmes et bien sûr Franck Haise qui entraînera le RC Lens.
Voici donc en quelques mots le portrait de notre entraîneur préféré :
Franck Haise avait les gènes « pour ». Son père était entraîneur-joueur dans son village de Sahours. Inscrit au centre de formation du FC Rouen, il y a développé tout jeune des potentialités de futur entraîneur en donnant un coup de main une fois par semaine chez les pupilles et les minimes. « Je pense que, dès ce moment-là, j’avais décidé que mon après-carrière, ce serait d’être éducateur » avoue t-il.
Après Rouen, qu’il quittera à 25 ans, il sera un latéral infatigable, également capable de jouer au milieu, référencé en L2 à Laval, Beauvais et Angers, qu’il contribuera à faire monter en L1. Haise, c’est plus de 300 matches en L2…
Aujourd’hui, cela fait dix-sept ans que Franck Haise entraîne. Il a commencé à se faire les dents en CFA2 au Stade Mayennais, en 2003. Trois ans plus tard, Patrick Rampillon, alors directeur du centre de formation de Rennes, l’appelle pour s’occuper des U14 du club breton puis des U17.
En 2013, après un court passage par Changé, en DH. À Lorient, il s’occupe de l’équipe réserve avant de devenir l’adjoint de Sylvain Ripoll. Limogé le 23 octobre 2016, le futur sélectionneur des Espoirs voit son fidèle second lui succéder avant la venue de Bernard Casoni. Haise rebondit alors avec la réserve de Lens, puis devient l’adjoint de Philippe Montanier avant de lui succéder sur le banc des Sang et Or le 25 février 2020 pour finaliser la montée.
La philosophie du coach est celle d’un gars qui ne cherche pas à être dans la lumière : « Ce métier-là, je le fais d’abord pour la relation humaine qu’on peut avoir avec un staff, des joueurs, des dirigeants. Je pense qu’on peut se dire les choses avec honnêteté et transparence. L’élément humain est au cœur de mes projets. » confie t-il à Paris Normandie.
Alors que des coaches de renom se bousculaient pour venir entraîner le Rc Lens suite à sa remontée en Ligue 1, le board lensois a décidé de lui faire confiance.
« Ce n’est pas un choix par défaut », disait récemment le directeur général du club, Arnaud Pouille. « On a beaucoup apprécié sa gestion du groupe durant les deux derniers matches capitaux et aussi pendant la crise. »
