Mercato RC Lens : Le discours de la méthode, suite

Hier, Franck Haise nous a expliqué comment fonctionnait le staff lensois en matière de recrutement. Aujourd’hui, c’est au tour de Florent Ghisolfi, le coordinateur sportif, de nous expliquer sa méthode.

Dans les colonnes du journal l’Equipe, Florent Ghisolfi, avec l’exemple de Frankowski à l’appui, nous explique comment le RC Lens, doit tenter de se positionner sur des joueurs encore peu connus dans le championnat français :

« On est obligés d’être créatifs. Un Frankowski, s’il est déjà en L1 ou en Allemagne, il est intouchable pour nous. La difficulté, quand tu vas dans des Championnats inférieurs, c’est de savoir si le joueur aura le niveau pour rapidement apporter à l’équipe. Notre métier, c’est de réduire les incertitudes, mais il y en aura toujours une part.
On a une cellule de recrutement en modèle réduit par rapport à ce que l’on peut entendre aujourd’hui en L1. J’ai deux personnes à temps plein avec moi (Samir Chamma et Grégory Thil), sachant que je ne suis pas à 100 % sur le recrutement car je suis aussi directeur sportif.
Il faut être performant pour arriver vite et fort sur un dossier qu’on a ciblé. Si, sur un dossier, arrive avant toi ou en même temps que toi un plus gros, c’est fini. II faut parfois un peu de chance, comme avec le cas Frankowski. On voit qu’il est sélectionné pour l’Euro et il est titulaire au dernier match de préparation. Un joueur qui est à l’Euro, je pars du principe que pour un club comme nous, c’est quasiment terminé. Et puis, finalement, il n’a pas tellement joué… »
On n’a pas des moyens énormes, mais on a une attractivité importante. Moi-même, j’aurais rêvé de jouer à Lens. On est tellement convaincus de notre projet que c’est facile de convaincre un joueur. Même si, Frankowski, un Polonais qui joue à Chicago, il faut lui expliquer ce qu’est Lens. »

Après deux étés de recrutement réussis, on ne peut que louer la méthode lensoise.