Mercato : Prêt à revoir son salaire pour jouer à Lens ?

Il s’agit certainement de la rumeur transfert la plus crédible à l’heure actuelle pour le RC Lens, celle du retour en France d’Enzo Crivelli, l’ancien goleador du SM Caen.

Adrian Grbic, l’attaquant de Clermont, n’est plus le messie tant attendu. La direction clermontoise a fixé le montant du transfert à 8 millions d’euros, montant jugé inacceptable par le board lensois. « Faute de grive, on mange des merles » comme on dit dans le nord, et en l’occurrence, le merle a le visage de celui qui a fait les beaux jours des attaques de Cannes, Bordeaux, Marseille, Bastia, Angers, Caen et au final l’Istanbul Basaksehir où il a réalisé une très belle saison, en témoignent ses 13 buts en 37 matches avec le club stambouliote.

Que ce soit au niveau de la participation au jeu, au niveau des buts en championnat (huit et trois buts et une passe décisive en Europa League, NDLR) ou dans les résultats obtenus, celui qui est passé cinq ans par l’AS Cannes chez les jeunes (avant de finir son parcours junior chez les Girondins, NDLR) est désormais un titulaire indiscutable et indiscuté.

Vendu 2.7 millions d’euros aux turcs, sa cote aurait grimpé suite à sa bonne série pour atteindre 6 millions d’euros avant la fin de saison écourtée. L’attaquant émargeait à hauteur de 40000 euros brut mensuel à Caen et 60 000 euros en Turquie. Selon les dernières rumeurs, Enzo Crivelli, en mal du pays, pourrait accepter une baisse de sa rémunération pour rejoindre le football français.

Jean-Louis Leca, Thomas Vincensini et Yannick Cahuzac ont cotoyé Enzo Crivelli à Bastia et auraient confirmé en interne que le profil du joueur était 100% compatible avec l’ADN Sang et Or. Avec son expérience d’une saison en Turquie, là où le combat physique est sans commune mesure avec d’autres championnats, l’attaquant pourrait constituer un sacré duo avec Simon Banza.

Un bémol néanmoins, le natif de Rouen, parfois jugé assez maladroit face au but, a déjà reconnu qu’il supportait mal la pression des tribunes. Alors Bollaert, endroit rêvé pour un come back en France ? Quand il est arrivé en Turquie, Enzo Crivelli ne supportait plus le championnat français : « Je ne voulais pas rester en France. J’avais besoin de partir. Mon agent m’avait dit qu’il y avait des clubs intéressés. Je lui avais dit : « Stoppe tout, dis leur que cela ne sert à rien. » Je voulais découvrir autre chose, une autre culture, un autre football. Dans ma tête, c’était réglé. » Une saison plus tard, son rêve de France a repris le dessus.
Enzo Crivelli est sous contrat jusqu’en 2022 avec son club, actuellement leader du championnat de Turquie.

Sa présentation en Turquie :