Arrivé très jeune à La Gaillette (13 ans), Bilal Bari avait un rêve, celui de passer professionnel au RC Lens.
Ce contrat, l’attaquant Lensois va l’obtenir en 2018, mais la suite ne sait pas passée comme il l’aurait imaginé.
Après avoir paraphé son contrat, Bilal Bari est prêté au Maroc dans le club du RS Barkane, il n’est jamais revenu en Artois puisque qu’il a pris la direction de la Roumanie puis de la Bulgarie (PFC Montana). Mais Bilal Bari n’en veut pas au club bien au contraire, car si aujourd’hui il s’éclate en Bulgarie, il estime que c’est en grande partie à son club formateur :
“Je dois tout à ma formation à Lens parce que c’est ce club qui m’a tout appris. J’ai été formé pendant dix ans là-bas, j’ai signé mon premier contrat professionnel là-bas, … Ils m’ont tout appris : discipline, rigueur, le travail… Ils m’ont tout montré et on n’a rien sans rien, c’est grâce à Lens que j’en suis là aujourd’hui.
Ce que représente Lens ? C’est un club avec une très grande ferveur, avec de très grands supporters, un centre de formation incroyable. C’est ce qui permet de grandir. C’est ça, c’est un club qui fait grandir les joueurs.
Si j’ai un regret d’être parti de Lens ? Bien sûr, j’avais déjà même commencé à jouer avec eux. J’ai fait les six premiers matchs avec le groupe pro, avec des entrées en jeu. Mais j’ai été prêté directement après. C’est le rêve de tout joueur de foot formé au RC Lens de jouer un jour au Stade Bollaert. J’ai joué à Bollaert, mais j’aurais préféré que ça se passe dans de meilleures conditions, c’est-à-dire jouer plus de matchs et marquer pour le RC Lens.” (Foot National)
