Les tops et flops Lensois après la victoire face à Lorient

Même si beaucoup s’accordent à dire que le score ne reflète pas la physionomie du match, les hommes de Franck Haise poursuivent leur saison avec sérieux en espérant décrocher le graal, League Europa, en fin de saison.

Le quotidien L’Equipe, qui titre «Corentin Jean, le joker gagnant», a attribué les notes suivantes aux joueurs :

RC Lens : Leca (6), Gradit (6), Fortes (5), Michelin (4), Haïdara (4), Cahuzac (5), Clauss (5), Doucouré (5), Kakuta (5), Kalimuendo (5), Jean (7).

Le coaching de Franck Haise (6)

Les tops et les flops côté Lensois

Corentin Jean (7) : On ne l’a pas beaucoup vu dans l’élaboration du jeu, mais ses fulgurances ont été décisives. Ainsi, il provoque un penalty en prenant Laporte à défaut (14e), puis feinte le défenseur central pour inscrire le deuxième but car il était au bon endroit (39e).

Jean-Louis Leca (6) : Il ne peut rien sur le but lorientais, mais est resté concentré et solide sur sa ligne ou au sol (13e, 28e, 31e) pour rassurer ses partenaires qui prenaient les vagues morbihannaises dans un premier temps. Il aurait pu s’imposer de meilleures manières dans les airs, mais il a su laisser Gradit et Fortes oeuvrer dans ce domaine.

Massadio Haïdara (4) : Le latéral gauche artésien a débuté la rencontre avec personnalité et une bonne agressivité dans les duels. Mais il a rapidement été pris dans son dos et a eu du mal à gérer la profondeur. Les incursions de ses adversaires y ont été nombreuses. Il est, en revanche, à l’origine du troisième but lensois avant que Kalimuendo n’exploite le ballon repoussé par Dreyer (3-1, 55e).

Clément Michelin (4) : Il avait appris sa titularisation la veille en raison de la positivité au Covid-19 de Facundo Medina. Il était donc en difficulté par manque de repères en première période et a eu du mal à gérer la vitesse de Moffi et les décrochages de Wissa. Il doit aussi être sanctionné d’un penalty pour son intervention dans le dos de Moffi (31e). Sa deuxième période est nettement meilleure, car ses interventions sont plus tranchantes et plus incisives dans la zone de vérité.